Entre complexe et passion

Entre complexe et passion

PAR Sandrine

J’adore les talons. Tous mes proches le savent et il est très rare que je n’en porte pas…

Je me rappelle d’une époque où je n’en portais pas. Je devais avoir 10 ans, quand j’ai commencé à voir que ma taille posait un problème. J’étais la plus petite. La plus petite de mes amies, de mes camarade de classe… On me le rappelait sans cesse, m’emmenant au médecin pour me donner des traitements pour me faire grandir. J’essayais toutes sortes de vitamines. On me reprochait de ne pas manger assez sainement. (Oui, le Nutella ça nourrit pas ! Manges donc du jambon ! qu’on me disait… Pourtant je répliquais que dans la pub “il y avait tout pour devenir grand et fort”)

Bref, j’étais petite et mince. Impossible de changer ça. Mes amies me prenaient sous leurs ailes comme une enfant à protéger, je restais une petite malgré moi… Je commençais donc à piquer les talons de ma mère. Puis, j’ai eu mes premières bottes à talons. Je ne les quittais plus. Je refusais d’aller au sport sans baskets compensées. La prof de sport rageait de me voir avec ces baskets quand je daignais venir à ses cours…

Puis, j’ai fini par grandir. A 16 ans, mes amies qui me dépassaient jusqu’alors d’une tête voire plus, n’ont plus grandi. Mais moi si… Elles sont désormais plus petites que moi pour la plupart. Je n’ai pourtant jamais pu me séparer de mes talons. Comme une impression de perdre 10 cm lorsque je n’en ai pas (ah oui en fait c’est pas faux…)

féminité

Je ne peux pas m’en passer. Elles sont devenues un prolongement de ma féminité.

J’adore les talons fins, qui rendent la silhouette légère. Contrairement aux talons compensés qui alourdissent l’allure. J’ai d’ailleurs dédié un de mes Pinterest à cette passion “Le bonheur est dans les talons“.