Mes chers collègues

Mes chers collègues

PAR Sandrine

Mercredi, j’ai retrouvé mes anciennes collègues. Depuis, que j’ai démissionné et me suis lancée à mon compte, il est difficile de me faire sortir de ma tanière. Je me suis dit au moins cent fois que je voulais aller au cinéma voir “Polisse” ou encore “Intouchables”. Le temps passe tellement vite que les affiches changent et je n’ai pas encore mis un pied dans un cinéma.

Une de mes ex-collègues, avec qui je partageais joyeusement MON ex-bureau, a prit les devant en réservant des places pour le théâtre. Ça fait aussi longtemps que je n’y suis pas aller, alors que je trouve ça très plaisant.

Comme à chaque fois dans les théâtres, on remarque quand même que c’est souvent des groupes de filles qui viennent se détendre ou qui y trainent leur compagnon… Mais non, messieurs, le théâtre c’est seulement comme le ciné avec des vrais gens. Il faut juste être un peu plus organisé que pour aller au ciné, mais je suis sûre que vous pouvez y arriver !

Bref, aller hop ! J’embarque pour le théâtre Montorgueil (3 rue du sentier – Paris 2) pour aller voir mes chers collègues avec mes ex-collègues. Le thème est bien trouvé je trouve. Je me demande s’il n’y a pas un message caché là-dedans… Voici le pitch : “entre mauvaise foi et petits coups en douce, retournements de vestes et fayotages ; le monde de l’entreprise est un terrain de mine !”  Enfin, on a bien rigolé. La comédie a était écrite par Farid Omri, auteur également de Couscous aux lardons qui se joue dans le même théâtre. La pièce est toute jeune, et s’essouffle un peu vers la fin. Mais c’est ça le rodage !

On se demande un peu où il veut en venir à la fin. Veut-il que tous les employés devant faire face aux licenciements ou à des supérieurs machiavéliques comme c’est le cas dans la pièce, deviennent des entrepreneurs ? Si c’est le cas, je ne pense pas que ce soit une solution… Mais peu importe les scènes sont hilarantes, un mélange des genres comme c’est bien souvent le cas en réalité dans les bureaux que l’on partage à deux. Ici, il met en scène un pro-Sarko et un CGTiste convaincu. Certaines scènes peuvent faire penser à certains de nos collègues. Je recommande !